Ma mémoire et mes souvenirs ne m’appartiennent plus, seule la mémoire collective s’en souvient. Seul est ancré dans ma tête ce profond désarroi.
J’ai peur de tout, même de l’amour.
Se sont envolées mes belles idées sur l’harmonie total du corps et de l’esprit.
Seul restent en moi mes remords martelant ma conscience jusqu’à me couper la respiration ayant pour seul exutoire » le jeu de la mort ».
La morphine tient bien son nom.
La mémoire est le fléau du malheureux.
Thierry 2005 (tiré de ses mémoires)